mardi 31 août 2010

Naturel is essentiel

Voilà du neuf au rayon "Discovertes", entendez par là une "discover-verte" : une "découverte écolo".
Cette rencontre du troisième type se nomme Honoré des Près, un patronyme évoquant à la fois le chic parisien d'une rue Saint-Honoré, la fine fleur intellectuelle de la capitale assise aux terrasses des cafés de Saint-Germain des Prés. Mais qui, malgré tout, ravive aussi dans nos âmes urbaines le souvenir d'un irréductible petit bourgeon résistant encore et toujours à l'envahisseur goudron.
Et c'est, à peu de choses près, l'histoire et le concept d'Honoré des Prés. Emballés dans des cups new-yorkaises "to take away" sur le pavé, mais en carton recyclé s'il vous plaît, les parfums hyper-naturels créés par Olivia Giacobetti cultivent le paradoxe entre nature et culture.
Le vert est dans la "Grosse Pomme" : Elaborées exclusivement à partir d'ingrédients naturels, positivement négatifs car "sans produits issus de la pétrochimie, sans parfums de synthèse et sans colorants", ces odeurs révolutionnaires, déconcertantes mais prodigieusement attachantes et rafraîchissantes sont un pied de nez à cette ville américaine urbanisée à l'excès mais si chère au coeur de la créatrice française.
Qu'ils soient ruraux comme "I love les Carottes", exo (-tiques) tels "Love Coco" ou encore bobos pour "Vamp à NY", ces concentrés d'authenticité exhalent à l'unisson le curieux et délicat fumet d'une nature retrouvée et certifiée "Ecocert".
Un bouquet de senteurs 100% labellisé "vert" à cueillir au Printemps. Non, non, pas la saison, le grand magasin, boulevard Haussmann à Paris.

Notre "fair lady"



Elle était un diamant "d'élégance" sur canapé. Icône immortelle à la grâce espiègle et racée, elle fut immortalisée par Bob Willoughby. Le photographe pourtant coutumier des muses, il a notamment tiré le portrait de Liz Taylor ou Marilyn Monroe, tomba irrémédiablement sous le charme de la "drôle de frimousse" d'Audrey Hepburn. Le résultat de ce coup de foudre artistique est aujourd'hui retranscrit dans un ouvrage rare et précieux, une édition numérotée éditée par Taschen dans laquelle figurent également des témoignages de celles et ceux qui ont côtoyé l'actrice. Pour vous offrir ce collector, mais surtout pour le plaisir, vous pouvez toujours redécouvrir "Comment voler un million de dollars ? ", car l'élégance a un prix : 350€ et seulement 1 000 copies.












"Audrey Hepburn. Photographs 1953-1966", par Bob Willoughby, editions Taschen.

vendredi 27 août 2010

Sweet sweats are made of this

L'objession

La rubrique "objession", concept inexistant né de l'accouplement des termes "objet" et "obsession"', met en scène une des pièces-phare de la saison tout en tentant de vous faire découvrir les origines de celle-ci...Un instant "culture" indispensable pour marquer les esprits de toutes vos cocktails parties.

Inutile de vouloir lui échapper, à la rentrée, vous serez cernées ! Le sweat est partout.
Gris chiné, molletonné à l'envi, estampillé du logo d'une école que vous n'avez jamais fréquentée, informe et confortable, de toutes les matières, c'est en ouate qu'on le préfère.
Issu de l'anglais "sweat-shirt", ce vêtement inusable-car toujours usé est littéralement un maillot de corps à manches longues laissant le corps libre de remplir ses fonctions sudoripares...
Un vaste programme pour ce tricot né dans les années 20 et initialement réservé aux sportifs, qui, version 2010, se porte de jour comme de nuit, en night-club comme au lit.
A vos sweats, prêtes ? feu, let's party !



















Sweat Swildens, 90€




















Sweat a.p.c, 90€


lundi 23 août 2010

Rentrée des classes

Rubrique : Tiercé gagnant


Le problème quand on aime sans compter, c'est que l'on peut vite se retrouver à découvert. Cette rubrique a pour vocation de mettre en lumière un des "must have" de la saison et de vous proposer une sélection d'objets "de la même famille" pour les différentes tailles de bourses, cigale ou fourmi, panier percé ou panier garni.


Rentrée des classes


Le mois de septembre n'a pas encore pointé le bout de son nez, mais il commence à flotter dans l'air comme une odeur de rentrée...Aussi, pour ne pas se laisser gagner par la nostalgie des jours d'été passés, redécouvrons les joies des interminables courses aux fournitures. Eternelles enfants, notre caprice ne sera pas l'agenda Princesse Sarah ou le stylo rose à paillettes, mais, bien au contraire, celui que nous boudions ados et délaissions pour le sac à dos : cette année, c'est décidé, je veux un VRAI cartable !


Le premier de la classe : l'Alexa oversized par Mulberry.



Réédition d'un modèle homme de la maison, ce sac a été ainsi baptisé pour rendre à Alexa Chung (trend-setteuse du moment) ce qui lui appartient : avoir remis le modèle au goût du jour. Best-seller, ce cartable a tout bon, on peut d'ores et déjà lui attribuer les félicitations du jury : couleur camel indémodable (mais d'autres coloris sont également disponibles), qualité de cuir irréprochable, décliné en différents formats...Seule ombre au tableau ? Malgré un prix conséquent, il faut en effet compter 1000€ pour s'offrir un Alexa en taille oversized, cette petite merveille pour écolière attardée est victime de son succès. Résultat : des listes d'attente plus longues que les listes de rattrapage au baccalauréat !



Les satisfactions : Le Gilbert de Jérôme Dreyfuss.




Notre "agricouturier" préféré nous propose un cartable, presque une "sacoche", dans un cuir mou et tendre comme on les aime. Moins rigide et plus nonchalant, il est une invitation à l'école buissonnière. Rouge, moutarde, sapin, oeuf ou cognac : la gamme de couleurs est aussi variable que nos changements d'humeur. Quant au prix, il vous faudra tout de même opérer une ponction de 710€ sur votre argent de poche pour vous offrir le "beau" Gilbert.





Les encouragements :
le sac cartable Comptoir des Cotonniers.





La petite marque qui pense aux mères autant qu'aux filles édite cette saison une version très "college girl" de l'inusable cartable. Son format, idéal pour vos cahiers A4 en début de journée, sera parfait pour fourrer tous vos vêtements lors d'un week-end improvisé. Son prix (240€), beaucoup plus doux que celui de ses deux concurrents lui vaut, au minimum, l'attribution des "encouragements".